Michael Darmon

Chef du service Politique d’I>Télé

Le 19 Mai prochain, jour pour jour, nous saurions quel serait le nouveau Président de la France. Cet événement entraîne avec lui toute une série d’évolutions dans tous les domaines.

Depuis 5 ans, nous remarquons une évolution paradoxale : il existe un individualisme de plus en plus affirmé et en même temps un rapport aux communautés (communauté numérique, communauté d’aide, communauté de salariés) s’installe.

Les attentats qui ont marqué l’année 2015 ont profondément marqué le corps social. Durant le temps de la préparation des votes, nous remarquons que trois tensions s’organisent et s’affrontent :

  • Tentation de la crispation identitaire
  • Tentation de la confrontation politique
  • Tentation de la confiance dans l’avenir

La primaire de la droite sera un moment très important pour plusieurs raisons. La première est qu’il y aura une très forte envie de participer de la part de l’électorat. La deuxième est qu’au-delà de l’envie de désigner son candidat pour l’électorat de dtoite, il y a une démarche qui consiste à dire : c’est le seul terrain sur lequel on peut faire bouger une affiche. En effet, les Français ne veulent plus de l’affiche Hollande-Sarkozy. Ainsi, la primaire de la droite sera un moment très influent, en termes de termes de désignation politique pour la droite et le centre.   

Aujourd’hui, il est impossible de dire qui sortira vainqueur de ce primaire.

Loi de la primaire : le sondage nourrit le suffrage.

Droitisation des candidats : Alain Juppé. Retour aux sources de la gauche.

Les Français ne veulent pas sortir de l’euro. Marine Le Pen doit sortir de son statut de « vote de colère » pour accéder au gouvernement.  

 

 

 

1ère question : quel est la part respective des personnes et des programmes ? Comment chacun présente ses programmes ? 

DM : Pour la droite, il y a 5 candidats donc 5 « fabriquants » de programmes. Tous s’organisent par rapport à Sarkozy. Il y aura une puissance d’audience.

2e question : Est qu’on ne va pas assister pour la primaire à un grand moment de show-biz (superfitiel) et ceux qui parlent le mieux l’emporte ?

Si c’était Nicolas Sarkozy qui passait à la primaire, est-ce qu’il  y aurait une dissidence au sein de la droite et que la gauche profiterait de cette situation pour passer ?

DM : C’est exactement la problématique de la primaire. Nous allons assister à un système très politico-médiatique. Mais en même temps, il y aura une volonté de jubiler ça : plusieurs propositions médiatiques qui consiste à organiser du débat un grand show. Ces propositions ont été balayées. Il y a  donc des consignes de sobriété. La logique est quand même qu’il y aura une personne qui va dominer le débat.

3ème question :  Est-ce que Donald Trump pourrait être président des Etats-Unis ?

Est-ce que Nicolas hulot : renvoie au problèmes des verts qui racontent le drame pour la gauche mais ils ont du mal à confronter à la réalité.

 

 

Conclusion

Clairement le travail tel qu’il s’organise, et qu’il va s’organiser de plus en plus demain, est automatisé. Je pense que les frontières de l’entreprise vont fortement bougées. Ford fonctionnait à une époque où les couts de transaction étaient très élevés ; ils le sont beaucoup moins aujourd’hui et la concurrence est multiple dans tous les domaines. Aujourd’hui toutes les entreprises ont intérêt à s’organiser de manière infiniment plus souples.

 

 

 

 

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