Et si les plateformes responsables avaient leur propre label…

Le think-tank Entreprise et Progrès a dévoilé une dizaine de propositions concrètes ayant pour but d’orienter les entreprises technologiques vers la voie de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale.

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Et si les plateformes responsables avaient leur propre label…

Par Corinne Caillaud 
 20 mai 2019

 

Le think-tank Entreprise et Progrès a dévoilé une dizaine de propositions concrètes ayant pour but d’orienter les entreprises technologiques vers la voie de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale.

Mark Zuckerberg serait bien inspiré de se plonger dans le manifeste «Une plateforme responsable, c’est possible!», publié ce mardi par le think-tank Entreprise et Progrès. Le patron de Facebook, qui, il y a quelques semaines, en appelait à la régulation des plateformes, pourrait ainsi y puiser quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre.

Fruit du travail d’une trentaine d’experts, (scientifiques, politiques, acteurs des plateformes et dirigeants d’entreprise), le document formule en effet une dizaine de propositions concrètes pour orienter les entreprises technologiques vers la voie de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale. La première consisterait, dans le cadre de l’article de la loi Pacte relatif à la responsabilité des entreprises, à les pousser à se doter d’une raison d’être.

«Si la plateforme ne respecte pas ses engagements, les clients sauront le lui rappeler»
Antoine Lemarchand, patron de Nature et Découvertes

Mais ces entreprises pourraient surtout être certifiées par un label «plateforme responsable», basé sur des indicateurs. «Si cette disposition n’est pas contraignante juridiquement, elle l’est en revanche du point de vue des clients. Car si la plateforme ne respecte pas ses engagements, ces derniers sauront le lui rappeler», souligne Antoine Lemarchand, le patron de Nature et Découvertes, élu le mois dernier coprésident du cercle de réflexion.

L’ouvrage préconise aussi la mise en place d’une gouvernance où salariés et contributeurs de la plateforme prendraient part aux décisions, sur le modèle de La  Ruche qui dit oui, dont Mounir Mahjoubi, l’ex-secrétaire d’État au Numérique, fut un des cofondateurs.


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